lundi 7 novembre 2011

C'est au bruit qu'il fait quand il s'en va que l'on reconnaît le bonheur


Laissons place à ces souvenirs et ces instants heureux qui ont enchanté hiver, printemps, été, et jetons dans la rivière ceux qui embuent mon âme et me fendent le coeur. 
Seuls ces baisers volés sous les feuilles de l'arbre sont permis de venir fleurir ma mémoire, ta gorge qui se déploie et ce rire qui m'emmène, ces mains qui se serrent, ces cheveux qui s'emmêlent, ces discussions interminables et mouvementées et ces longs silences qui nous rapprochent dans des minutes oubliées. 
Ces mois, cette vie, ces petits bonheurs que nous savons nous offrir mutuellement sont les seules choses qui me raccrochent à la vie, qui y donnent même un sens.
Le reste je n'y pense pas, je n'y pense plus, je les jette dans le feu crépitant de l'oublie.
Tu vois, nous pouvons ne garder que le meilleur et couper les mauvaises herbes qui viennent quelques fois enlaidir notre routine. 
Nous ne pouvons pas nous aimer sous un air idyllique, mais nous pouvons faire en sorte de cultiver des joies et des sourires colorés de bonheur, à feuilleter les jours de pluie, devant un feu de cheminée. 


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire